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QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES (QFP)

Les sexperts Shay et TK d’OHIV fournissent des réponses à vos questions les plus pressantes sur le VIH, les IST et la santé sexuelle!

QFP sur la PrEP

Des études montrent que lorsqu’il est pris chaque jour, Truvada® peut être entre 96 % et 99 % efficace pour empêcher le virus du VIH de s’installer dans le corps. Toutefois, il est important de prendre le comprimé régulièrement tous les jours. Manquer des jours diminue de façon importante l’efficacité de Truvada®. Selon l’étude iPrex:
  • Chez les personnes qui prennent 7 comprimés de PrEP par semaine, le niveau de protection estimé est de 99 %.
  • Chez les personnes qui prennent 4 comprimés de PrEP par semaine, le niveau de protection estimé est de 96 %.
Chez les personnes qui prennent la PrEP moins régulièrement, il est moins efficace.
Toute personne à risque d’infection au VIH. Les personnes les plus à risque comprennent :
  • Les hommes ayant eu un rapport sexuel avec un homme (HARSAH), en particulier les hommes jeunes, noirs et/ou Latino
  • Les personnes trans, en particulier les femmes de couleur
  • Les personnes dans une relation avec une personne séropositive
  • Les personnes qui se sont injecté des drogues ou toute personne ayant eu des rapports sexuels avec quelqu’un qui s’est injecté des drogues
  • Les femmes hétérosexuelles noires et latina
Cliquez ici pour lire les directives des CDC ou répondez aux questions ci-dessous. Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions, la PrEP est susceptible de vous convenir :
  • Avez-vous déjà eu des relations sexuelles sans préservatif ?
  • Avez-vous plus d'un(e) partenaire sexuel(le) ?
  • Avez-vous plus un(e) partenaire sexuel(le) qui est séropositif/-ve ?
  • L'un(e) de vos partenaire(s) a-t-il/elle été récemment traité(e) pour une MST (maladie sexuellement transmissible) ?
  • Avez-vous utilisé une prophylaxie de préexposition (PEP) plus d'une fois au cours de l'année passée ?
  • Avez-vous échangé une activité sexuelle pour de l’argent, des drogues ou de l’alcool, un logement ou d’autres besoins ?
  • Est-ce que vous ou l'un(e) de vos partenaire sexuel(le) récent(e)s utilisez des drogues injectables ?
  • Est-ce que l'un(e) de vos partenaire récent(e)s est allé(e) en prison ?
  • Est-ce que l'un(e) de vos partenaire récent(e)s vous a forcé(e) à avoir une relation sexuelle ?
Il n’existe pas de restrictions d’âge spécifiques pour la PrEP. Toutefois, les CDC (Centers for Disease Control and Prevention, c.-à-d. des centres pour le contrôle et la prévention des maladies) ont approuvé l’utilisation de la PrEP chez les adultes et les adolescents à risque pour le VIH et qui pèsent au moins 35 kilogrammes (77 livres).
En 2017, les CEC ont publié et actualisé une Directives de pratique clinique décrivant les avantages de la PrEP. Lire la Directive de pratique clinique. En mai 2015, le Service de santé publique de Columbus a lancé un appel à action à l’échelle de la ville pour les professionnels de la santé pour discuter, dépister, administrer, ou renvoyer des patients à haut risque pour la PrEP.Lire l’alerte de santé publique et regarder la conférence de presse. En juin 2015, le Service de santé publique du Comté de Dayton et Montgomery a lancé un appel à action visant les professionnels de santé, afin d'accélérer la discussion, le dépistage et l’administration de la PrEP aux patients à haut risque. Lire l'appel à action. La PrEP est également recommandée par Project Inform, une organisation qui vise à combattre les épidémies de VIH et de l’hépatite C.
Oui, la PrEP est bien tolérée par la plupart des gens. Certaines personnes signalent des nausées, des vomissements, de la fatigue et des vertiges dans les premières semaine de prise de PrEP. Ces symptômes se résolvent habituellement d’eux-mêmes avec le temps. D’autres effets secondaires possibles comprennent des changements de la fonction rénale et de la densité osseuse, il est donc important de vous faire contrôler par votre médecin tous les 2 à 3 mois lorsque vous prenez une PrEP. Interactions avec les drogues Truvada® est réputé pour ses interactions avec l’alcool ou d'autres stupéfiants. Continuer de prendre une PrEP tout en buvant ou en utilisant des drogues et avoir des relations sexuelles permettra de fournir une protection contre le VIH durant ces périodes. La PrEP n’interagit pas avec d'autres drogues hormonales ou contraceptives.
Un schéma posologique de PrEP comprend un comprimé à prendre une fois par jour et des visites de contrôle avec le professionnel de santé tous les trois mois. Ces visites de contrôles comprennent des tests de laboratoire, un dépistage d’IST, et des rendez-vous consultatifs sur le risque/l’adhésion thérapeutique.
Des études préliminaires suggèrent que lorsqu’on commence à prendre une PrEP, il peut se passer au moins sept jours avant d’obtenir des niveaux de protection importants avec la PrEP. Toutefois, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Prendre une PrEP ne signifie pas que vous n'ayez pas besoin de porter de préservatifs. Lorsqu’elle est prise tous les jours, la PrEP diminue de manière importante le risque du VIH ; des études montrent qu’elle est de 96 à 99 % efficace. Toutefois, la PrEP ne prévient pas une grossesse et n’est pas efficace contre la transmission d'autres IST. C’est pourquoi l’utilisation de préservatifs continue d’être fortement encouragée durant toute activité sexuelle. Une PrEP ne vise pas à remplacer l’usage du préservatif.
Non. Les médicaments contenus dans la PrEP ne suffisent pas à guérir ou traiter le VIH. La PrEP empêche uniquement le VIH de s’installer dans le corps. Si quelqu'un présente un VIH, cette personne doit suivre un schéma posologique complet et continuer à se soigner.
Si vous pensez à parler à votre médecin à propos de la PrEP, voici quelques conseils.

AVANT VOTRE VISITE
  • Prenez rendez-vous avec votre professionnel de santé.
  • Faites votre recherche. Dressez une liste des raisons pour lesquelles vous pensez que la PrEP serait un bon choix pour vous.
  • Réfléchissez à votre routine, en particulier aux choses qui facilitent ou rendent difficiles la prise de médicaments quotidienne.
  • Dressez une liste de vos antécédents pour votre médecin. La liste devrait comprendre toute maladie passée ou préoccupations, ainsi qu'une liste de tous vos médicaments actuels (y compris des suppléments, des herbes, etc.)
PENDANT VOTRE VISITE
  • Soyez clair(e). Sortez vos notes et dites à votre médecin que vous êtes intéressé(e) par une PrEP maintenant.
  • Ne soyez pas timide. Communiquez à votre médecin tous les détails de votre vie qui pourraient être significatifs pour votre santé. Ne vous inquiétez pas d’être jugé(e). S'il vous est difficile de parler de votre vie sexuelle, dites-le à votre médecin. Cela permet de démarrer la conversation.
  • Posez des questions. Il est important que vous compreniez ce que le médecin vous dit.
  • Prenez des notes lors de votre visite, afin de pouvoir vous rappeler de ce que le médecin vous a dit.
APRÈS VOTRE VISITE
  • Passez en revue vos notes ou toute information fournie par votre médecin.
  • Envisagez vos options. Votre médecin vous a donné beaucoup d'informations. C’est à votre tour à présent de prendre la bonne décision pour vous-même.
  • Appelez votre médecin si vous avez des questions supplémentaires à poser. Demandez de parler à un(e) infirmière/-ier si votre médecin n’est pas disponible.
  • Planifiez les tests ou les rendez-vous de suivi que votre médecin vous a demandés.
  • Obtenez les résultats des tests que vous auriez pu subir durant votre rendez-vous.
  • Si cela vous convient, parlez de votre choix à vos partenaire(s), famille ou ami(s).
Que vous bénéficiez ou non de l’assurance médicale, plusieurs programmes disponibles peuvent vous permettre de régler la PrEP et les coûts connexes tels que les visites de cabinets/officines et les examens de laboratoire. Ceci inclut le nouveau programme PAPI du Service de santé de l’Ohio qui est disponible pour les résidents de l’Ohio. Lisez plus d’informations sur le programme PAPI et d'autres programmes d’assistance PrEP.
Oublier de prendre ses doses n’entraîne pas une immunité, mais la prise de Truvada® en étant séropositif/-ve entraîne une immunité. Truvada® ne suffit pas à traiter le VIH en soi ; il est donc important de se faire tester pour le VIH avant de démarrer une PrEP. Si vous contractez le VIH à n’importe quel moment de votre prise de Truvada®, la souche du VIH risque de développer une immunité, ce qui risque d'éliminer l’efficacité de l’option de traitement par le Truvada®. Toutefois, la PrEP continue d’offrir une protection, même si vous oubliez de prendre une dose. Vous n’avez pas à vous inquiéter ni à prendre une double dose de médicaments. Détendez-vous et prenez votre dose le jour suivant. Gardez en tête que plus vous la prendrez, mieux elle fonctionnera. Pour obtenir une protection efficace, il est important de la prendre de 5 à 7 jours par semaine.
Si votre niveau de risque change, ou si vous décidez que la PrEP ne vous convient plus, vous pouvez tout à fait arrêter de la prendre. Toute décision de commencer ou d'arrêter le traitement devrait être prise avec votre médecin. 1. Faites-vous tester pour le VIH et les IST et choisissez une stratégie de prévention contre le VIH différente, telles que l’utilisation de préservatifs et/ou avoir des relations sexuelles avec un(e) partenaire à qui vous pouvez faire confiance pour rester monogame. 2. Confirmez au médecin ou à l’infirmier/-ière praticien(ne) que vous avez testé négatif pour l’hépatite B. Le médicament utilisé pour la PrEP est également utilisé dans le traitement de l’hépatite B, et le fait d’arrêter le traitement lorsqu’il est nécessaire risque d’être nocif pour vous. 3. Continuez de prendre la PrEP pendant au moins deux jours après une exposition potentielle au VIH.

Des questions à propos des IST ?

Les IST se transmettent typiquement des façons suivantes :
  • Une relation sexuelle orale, vaginale ou anale non protégée avec une personne qui présente une IST.
  • Contact avec du sang infecté (partage d’aiguilles/seringues, lésions ouvertes).
  • Contact de peau à peau dans certains cas (tels que pour le VPH (virus du papillome humain)).
  • Lors de l’accouchement ou de l'allaitement (de parent à enfant).
La plupart des personnes présentant des IST sont souvent « asymptomatiques », ce qui signifie qu’elles ne présentent pas du tout de symptômes. Une personne atteinte d'une IST présentera les symptômes suivants :
  • Inconfort
  • Démangeaisons
  • Brûlure
  • Écoulement
  • Éruption/Rougeur
  • Odeur
  • Miction douloureuse
Chaque personne est unique, et les IST produisent des niveaux et types de symptômes différents chez des personnes différentes. Puisqu’il est difficile de savoir si vous avez une IST, se faire tester régulièrement est important.
Non. Il est commun de constater l’apparition d’IST dans la gorge, sur les yeux et les zones anales, en plus des organes génitaux. Certaines IST telles que la syphilis et l’hépatite affectent le corps tout entier.
Oui. Chaque IST peut causer des problèmes de santés spécifiques en fonction de la personne. Toutefois, la plupart des IST peuvent facilement être traitées ou gérées si elle sont détectées de manière précoce, sans problèmes de santé à long terme. Certaines IST non traitées peuvent entraîner :
  • Infertilité ou problèmes de fertilité
  • Complications de grossesse
  • Lésion des organes
  • Cancer
  • Décès
Se faire dépister pour une IST peut être facile et pratique. En fonction des IST pour lesquelles vous vous faites tester et du site de l’infection, les tests peuvent être réalisés sur un(e) :
  • Échantillon d’urine
  • Échantillon de fluide oral
  • Échantillon de sang (piqûre au doigt ou prélèvement avec une seringue)
  • Écouvillon (écouvillon de fluide ou cellulaire)
Visitez la page Connaître son statut pour trouver un site de dépistage près de chez vous.

Questions à propos des IST | Infections bactériennes

Qu’est-ce que c'est ?
La blennorragie peut infecter n’importe qui. Elle peut apparaître dans le vagin, l'anus et la gorge. C’est une infection bactérienne qui peut avoir des complications à long terme, telles que l’infertilité, si elle n’est pas soignée.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la blennorragie n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Sensation de brûlure lors de la miction
  • Écoulement blanc, jaune ou vert à partir de la zone infectée
  • Démangeaisons
  • Inconfort
  • Testicules douloureux ou gonflés
  • Saignement vaginal entre les règles
Comment puis-je me faire tester ?
La plupart du temps, un échantillon d’urine suffit pour dépister la blennorragie. Toutefois, si vous avez eu des rapports sexuels anaux et/ou oraux, des écouvillons peuvent aussi servir à collecter des échantillons de fluide à partir de ces zones. Il est recommandé d'appeler préalablement pour vérifier qu’un site de dépistage peut administrer des tests par écouvillons.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La blennorragie peut se guérir avec des médicaments prescrits. Il est important de prendre les médicaments prescrits, même si vous cessez de constater des symptômes. Il est également possible d’être une nouvelle fois infecté(e) par la blennorragie si vous y êtes exposé(e). Si vous avez reçu un diagnostic de blennorragie, il est également possible d’obtenir des médicaments de la part de votre partenaire sexuel(le). Il est même possible qu'il/elle n’ait pas même besoin de consulter un médecin. C'est ce qui s'appelle la thérapie accélérée du/de la partenaire qui est disponible dans la plupart des États, y compris l’Ohio. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/std/Gonorrhea/
Qu’est-ce que c'est ?
La chlamydia peut infecter n’importe qui. Elle peut apparaître dans le vagin, l'anus et la gorge. C’est une infection bactérienne qui peut avoir des complications à long terme, telles que l’infertilité, si elle n’est pas soignée.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la chlamydia n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Sensation de brûlure lors de la miction
  • Écoulement blanc, jaune ou vert depuis la zone infectée
  • Inconfort
  • Saignement
  • Testicules douloureux ou gonflés
Comment puis-je me faire tester ?
La plupart du temps, un échantillon d’urine suffit pour dépister la chlamydia. Toutefois, si vous avez eu des rapports sexuels anaux et/ou oraux, des écouvillons peuvent aussi servir à collecter des échantillons de fluide à partir de ces zones. Il est recommandé d'appeler préalablement pour vérifier qu’un site de dépistage peut administrer des tests par écouvillons.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La chlamydia peut se guérir avec des médicaments prescrits. Il est important de prendre les médicaments prescrits, même si vous cessez de constater des symptômes. Il est également possible d’être une nouvelle fois infecté(e) par la chlamydia si vous y êtes exposé(e). Si vous avez reçu un diagnostic de chlamydia, il est également possible d’obtenir des médicaments de la part de votre partenaire sexuel(le). Il est même possible qu'il/elle n’ait pas même besoin de consulter un médecin. C'est ce qui s'appelle la thérapie accélérée du/de la partenaire qui est disponible dans la plupart des États, y compris l’Ohio. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/std/chlamydia/default.htm
Qu’est-ce que c'est ?
La syphilis peut infecter n’importe qui. La syphilis peut être transmise lors d'un rapport sexuel oral, vaginal ou anal et affecte le système d’une personne en entier. C'est une infection bactérienne qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée. Si une femme présente une infection de syphilis et tombe enceinte, elle peut transmettre l’infection à son bébé durant la grossesse. Quand cela se produit, on appelle cela une syphilis congénitale (SC). La SC peut causer une prématurité, un poids à la naissance faible, une fausse couche, une mortinaissance, ainsi qu’une gamme de problèmes de santé ou de décès suivant la naissance. Les cas de syphilis congénitales sont en augmentation dans l’Ohio et dans le pays et il est donc important que chaque femme enceinte se fasse tester pour la syphilis durant sa première visite prénatale. Pour plus d'informations sur la syphilis congénitale, veuillez consulter : https://www.cdc.gov/std/syphilis/stdfact-congenital-syphilis.htm
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la syphilis dépendent du stade d’infection auquel se trouve une personne : Syphilis primaire Le premier signe d’infection est une lésion cutanée appelée chancre, qui est indolore et apparaît habituellement une à trois semaines après une exposition. Les zones habituelles d'apparition d'un chancre sont sur ou à proximité de la zone qui a d'abord été infectée, telles que : la bouche, le vagin, le pénis et l’anus. Le chancre disparaît habituellement après quelques semaines même si une personne continue d’être infectée par la syphilis.
Image : Lésion syphilitique de stade primaire (chancre) sur la surface d’une langue. Crédits : CDC, 2012
Image : Lésion syphilitique de stade primaire (chancre) sur la surface d’une langue. Crédits : CDC, 2012
Syphilis secondaire Les signes secondaires et les symptômes de la syphilis se produisent de deux à trois semaines après une infection et peuvent chevaucher le stade primaire. Une éruption unique de taches rouges surélevées apparaît souvent sur les paumes, la plante des pieds et le dos d'une personne. Cette éruption ne démange pas et ne cause que peu ou pas d'inconfort.
Éruption de syphilis sur les paumes. Crédits : CDC, 2012
Éruption de syphilis sur les paumes. Crédits : CDC, 2012
Éruption de syphilis sur les plantes des pieds. Crédits : CDC, 2012
Éruption de syphilis sur les plantes des pieds. Crédits : CDC, 2012
Stade latent/tardif Le stade latent de la syphilis démarre lorsque tous les autres symptômes ont disparu. Si une personne ne reçoit pas de traitement, elle continuera d’être affectée par la syphilis pendant des années sans présenter d'autres signes. Plus tard, après dix à trente ans, il est possible que la syphilis cause une paralysie, un engourdissement, une cécité, une démence et/ou la mort.
Comment puis-je me faire tester ?
Le test de dépistage de la syphilis se fait au moyen d'une analyse sanguine. Il est recommandé d'appeler préalablement pour vérifier qu’un site de dépistage peut proposer une analyse sanguine pour la syphilis.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La syphilis se guérit à l’aide d'antibiotiques prescrits par votre professionnel de santé. Toutefois, un traitement ne pourra pas éliminer les lésions déjà causées par l’infection. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/std/syphilis/default.htm
Qu’est-ce que c'est ?
La vaginose bactérienne (VB) est une infection bactérienne causée par un déséquilibre des bactéries normales trouvées dans le vagin.  C’est l’infection vaginale la plus fréquente chez les personnes jeunes. Tandis que la VB n’est pas généralement considérée comme une infection transmise sexuellement, elle est la plus commune chez les personnes actives sexuellement et peut être transmises entre partenaires sexuels qui ont un vagin. Avoir des relations sexuelles avec des partenaires récents ou multiples peut augmenter le risque de présenter une VB. Les autres activités pouvant augmenter le risque d'une personne comprennent le fait de se doucher et d’utiliser des produits parfumés à proximité du vagin, ce qui risque de modifier le pH (acidité) naturel du vagin.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la vaginose bactérienne n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Un écoulement vaginal mince de couleur blanche ou grise
  • Une odeur ressemblant à celle du poisson, et qui est particulièrement forte après une relation sexuelle
  • Une inflammation ou une démangeaison dans/autour du vagin, y compris durant une miction
Comment puis-je me faire tester ?
Un examen vaginal et/ou un prélèvement de fluide vaginal est utilisé pour tester la vaginose bactérienne. Il est recommandé d'appeler préalablement pour vérifier qu’un site de dépistage peut proposer un test de la vaginose bactérienne.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La vaginose bactérienne disparaît parfois d’elle-même, mais elle peut être guérie à l’aide de médicaments prescrits. Il est important de prendre les médicaments prescrits, même si vous cessez de constater des symptômes. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://www.cdc.gov/std/bv/default.htm
Qu’est-ce que c'est ?
La shigelle est une infection bactérienne causée par des germes dans les selles (crottes) d'une personne et se diffuse en raison d’une hygiène ou d'un lavage des mains déficients de la part d'une personne infectée par la bactérie. La shigelle peut également être transmise par une relation sexuelle orale avec l’anus (le postérieur) ou introduire les doigts dans l’anus (le postérieur) puis toucher la bouche avec les doigts. La shigelle est extrêmement contagieuse et très peu de germes sont nécessaires pour qu’elle se transmette.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes peuvent comprendre :
  • Diarrhée (parfois sanglante)
  • Fièvre
  • Douleur stomacale
  • Ressentir le besoin d'aller à la selle (pour faire caca) même lorsque vos intestins sont vides
Comment puis-je me faire tester ?
La seule façon de savoir s'il s'agit de la shigelle est que votre médecin collecte un échantillon de selles (crottes).
Est-ce que cela se traite ?
La plupart des personnes infectées par la shigelle iront mieux sans prendre de médicaments au bout de 5 à 7 jours. Il est toujours recommandé de parler à votre médecin de dépistage et de traitement. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://www.cdc.gov/shigella/index.html

Questions à propos des IST | Infections virales

Qu’est-ce que c'est ?
L'hépatite est une inflammation du foie, causée habituellement par une infection virale. Les types les plus communs d’hépatites virales sont l’hépatite A (HAV), l’hépatite B (HBV), et l’hépatite C (HCV). Des vaccins sont disponibles pour vous protéger comme les hépatites A et B, toutefois, il n’existe toujours pas de vaccin contre l’hépatite C.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de l’hépatite n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Fièvre
  • Fatigue
  • Urine sombre
  • Douleur abdominale
  • Perte d'appétit
  • Nausée
  • Vomissement
  • Douleur articulatoire
  • Jaunisse
Comment puis-je me faire tester ?
Le test de dépistage de tous les types d’hépatites se fait au moyen d'un analyse sanguine. Il est recommandé d'appeler préalablement pour vérifier qu’un site de dépistage peut proposer un bilan sanguin pour l'hépatite.
Est-ce que cela se traite ?
Les hépatites A, B, D et E ne peuvent pas être guéries mais peuvent être gérées grâce à un traitement régulier et une surveillance médicale. Une médication est récemment devenue disponible pour guérir l’hépatite C, assortie de plusieurs plans d'assurance médicale. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/hepatitis/index.htm
Qu’est-ce que c'est ?
Le VPH est l’IST la plus commune. Elle est si commune que pratiquement toutes les personnes actives sexuellement l'attrapent à un moment de leur vie. Il existe différents types de VPH et certains créent des problèmes de santé potentiels tels que des verrues génitales et des cancers. Des vaccinations sont disponibles pour vous protéger contre le VPH. Tous les enfants de 11 ans et plus devraient être vaccinés pour les protéger de risque de cancer futurs.
Quels sont les symptômes ?
La plupart des personnes infectées par le VPH ne savent pas qu’elles sont infectées et ne développent jamais de symptômes ou de problèmes liés de santé. Certaines personnes infectées par des souches de VPH spécifiques peuvent développer des verrues génitales. Une personne qui a un vagin peut constater qu’elle a un VPH lors du résultat anormal d’un frottis cervicovaginal. D'autres peuvent le constater uniquement lorsqu'elles ont développé des problèmes plus sévères en raison de ces VPH, des cancers par exemple.
Comment puis-je me faire tester ?
Le seul test de dépistage du VPH actuellement disponible sur le marché sert à dépister le cancer cervical, toutefois il ne devrait être utilisé que lorsque la personne ayant un vagin est âgée d’au moins 30 ans. Aucun test de dépistage du VPH recommandé et approuvé n’existe pour les personnes ayant un pénis, ou pour dépister le VPH dans la bouche ou la gorge.
Est-ce que cela se traite ?
Il n’existe pas de traitements contre le virus lui-même. Toutefois, il existe des traitements pour les problèmes de santé pouvant être causés par le VPH :
  • Les verrues génitales ou condylomes acuminés peuvent être traités sous surveillance médicale. Sans traitement, ils peuvent se multiplier et empirer.
  • Le précancer cervical se traite. Une personne qui a un vagin et subit des frottis cervicovaginal de routine et les suivis nécessaires peut identifier les problèmes avant qu'un cancer ne se développe.
  • D'autres cancers apparentés au VPH, tels que le cancer de l’anus, sont également plus faciles à traiter lorsqu’ils sont diagnostiqués de façon précoce.
Pour plus d’informations, consultez le site http://cdc.gov/hpv/
Qu’est-ce que c'est ?
L’herpès est une infection virale commune qui affecte la bouche ou les organes génitaux et est causée par le virus herpès simplex (VHS). Il existe deux types de virus de l’herpès nommés herpès simplex de type 1 (HSV-1) et herpès simplex de type 2 (HSV-2). Tandis que HSV-1 cause typiquement un herpès labial, il peut aussi se diffuser aux organes génitaux via une relation sexuelle orale. HSV-2 produit l'herpès génital.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de l’herpès n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Ampoules dans la zone environnant les organes génitaux, le rectum, ou la bouche
  • Lésions
  • Fièvre
  • Douleurs corporelles
  • Ganglions enflés
  • Écoulement
  • Sensation de brûlure lors de la miction
  • Saignement entre les règles
Comment puis-je me faire tester ?
Le diagnostic de l’herpès s’effectue par un examen visuel par un médecin ou le prélèvement d’un échantillon de fluide sur une plaie ouverte.
Est-ce que cela se traite ?
L’herpès ne se guérit pas. Toutefois, il est possible d'utiliser une médication pour prévenir et gérer l‘apparition d’ampoules. Veillez particulièrement à vous laver souvent les mains et à ne pas toucher les ampoules, ce qui risquerait de transmettre l’infection aux autres zones du corps (ex. des organes génitaux aux yeux). Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://www.cdc.gov/std/herpes/default.htm

Des questions à propos des IST ? | Infections parasitaires

Qu’est-ce que c'est ?
La trichomonase est une IST commune causée par une infection par un parasite protozoaire. La trichomonase peut affecter n’importe qui et se transmet de personne à personne lors d'une relation sexuelle. Vous ne pouvez être infecté(e) qu’en ayant une relation sexuelle avec une personne infectée.
Quels sont les symptômes ?
La plupart des personnes infectées ne présentent pas de symptômes. Les personnes présentant des symptômes souffrent de démangeaisons, de brûlures, d’irritations, de rougeurs, et d'inconfort dans la zone génitale. Une douleur lors de la miction ou d'une activité sexuelle, ainsi qu’un écoulement/des odeurs inhabituels sont courants.
Comment puis-je me faire tester ?
Votre professionnel de santé peut effectuer un examen physique et observer la présence de symptômes (éruption, écoulement, lésions, bosses, etc.). Lors de cet examen physique, des écouvillons de lésions, écoulements, et/ou de tissu infecté peuvent être collectés pour constater la présence de bactéries ou de virus. Un traitement est parfois prescrit immédiatement. D'autres fois, votre prestataire de soins de santé peut avoir besoin d’envoyer un échantillon pour une analyse de laboratoire. Il est possible que les résultats ne soient pas disponibles pendant plusieurs jours. Demandez le temps d'attente des résultats à votre prestataire de soins de santé.
Est-ce que cela se traite ?
Oui, la trichomonase se guérit à l’aide d'antibiotiques. Toutefois, les personnes déjà traitées peuvent à nouveau être infectées si elles sont exposées. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/std/trichomonas/default.htm
Qu’est-ce que c'est ?
Le pou du pubis est un insecte minuscule qui se fixe sur la peau et les poils de la zone pubienne. Le pou du pubis est aussi nommé « morpion ».
Quels sont les symptômes ?
Tout le monde ne présente pas les symptômes causés par le pou du pubis, mais ceux-ci comprennent :
  • Démangeaisons
  • Légère fièvre
  • Rougeur
  • Présence de petites taches semblables à des pellicules dans les poils pubiens
Comment puis-je me faire tester ?
Il est ordinairement possible de se diagnostiquer soi-même, mais un professionnel de santé peut aussi vous aider.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. Il est facile de traiter une invasion de pou du pubis grâce à des médicaments en vente libre tels que A-200, RID, et Nix. Plusieurs applications sont nécessaires pour obtenir un résultat complet. Il faut savoir que le fait de se raser et de prendre des bains chauds ne fonctionne pas. Le pou du pubis peut se dissimuler dans les pores de follicule pileux et demeurer sur la peau. Il est nécessaire de nettoyer en profondeur toute literie, serviette et vêtement et de passer l'aspirateur chez vous. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/parasites/lice/pubic/index.html
Qu’est-ce que c'est ?
La gale sarcoptique humaine est une infection cutanée due à un parasite acarien, le sarcopte. Ce parasite microscopique se dissimule sous la couche supérieure de la peau et est réputé être problématique dans les villes et les lieux surpeuplés.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la gale sarcoptique humaine n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Démangeaisons
  • Rougeur
  • Éruption
  • Sécheresse
  • Lésions cutanées
Les symptômes de la gale sarcoptique humaine typiques affectent, sans s'y limiter : les poignets, les coudes, les aisselles, la zone entre les doigts, les mamelons, les organes génitaux, la taille et les fesses.
Comment puis-je me faire tester ?
Il est ordinairement possible de se diagnostiquer soi-même, mais un professionnel de santé devra confirmer les symptômes pour fournir une prescription. Ceci comprend une inspection visuelle de la zone infectée.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La gale sarcoptique humaine se traite facilement avec des médicaments topiques prescrits. Plusieurs applications sont nécessaires pour obtenir un résultat complet. Il faut savoir que le fait de se raser et de prendre des bains chauds ne fonctionne pas. Il est nécessaire de nettoyer en profondeur toute literie, serviette et vêtement et de passer l'aspirateur chez vous. Pour plus d'informations, veuillez consulter : http://cdc.gov/parasites/scabies/index.html
Qu’est-ce que c'est ?
Les Giardia sont des parasites microscopiques. Les Giardia cause une diarrhée sévère aussi appelée la giardiase. On trouves les Giardia sur la saleté, les aliments ou l’eau contaminée par des fèces (crottes) animales ou humaines. Elles peuvent également être transmises par un rapport sexuel oral sur l'anus/le postérieur d'une personne (anulingus).
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes des Giardia n’affectent pas tout le monde, mais ceux-ci comprennent :
  • Diarrhée
  • Flatulence
  • Selles (crottes) graisseuses qui flottent généralement
  • Crampes et douleurs stomacales
  • Maux d'estomac et/ou nausées/vomissement
  • Déshydratation (perte de fluides)
Comment puis-je me faire tester ?
Un prestataire de soins de santé devra collecter un ou plusieurs échantillon de selles (crottes) et réaliser des tests.
Est-ce que cela se traite ?
Oui. La giardiase se guérit à l’aide d'antibiotiques. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://www.cdc.gov/parasites/giardia/index.html

Préservatifs

Les préservatifs sont habituellement fabriqués en latex ou en polyuréthane. Les préservatifs en polyuréthane conviennent aux personnes qui sont allergiques au latex mais tout le monde peut les utiliser. Les deux types de préservatifs protègent contre le VIH, les IST et les grossesses non désirées.
Oui. Le lubrifiant permet de réduire le risque de déchirure du préservatif. Certains préservatifs sont déjà lubrifiés, tandis que d'autres vous permettent d’utiliser votre propre lubrifiant. Les préservatifs en latex s’utilisent uniquement avec des lubrifiants à base d'eau, et non des lubrifiants à base d’huile (tels que la vaseline ou des lotions), car ils affaiblissent le latex et peuvent rompre le préservatif. Les lubrifiants à base d'eau et les lubrifiants à base d’huile peuvent être utilisés avec des préservatifs en polyuréthane.
Avoir des rapports sexuels protégés et utiliser un préservatif nécessitent que vous portiez un préservatif de taille correcte. La plupart des fabricants de préservatifs créent une taille standard, mais elle est souvent plus grande que la taille moyenne des pénis aux États-Unis. Toutefois, il est facile de commencer la recherche de votre taille de préservatif correcte en utilisant la méthode du rouleau de papier toilette. Comment fonctionne la méthode du rouleau de papier toilette ? Si votre pénis en érection dispose de beaucoup d'espace à l’intérieur du tube vide, presque trop, vous avez besoin d’une taille de préservatif plus petite. Si votre pénis en érection dispose de suffisamment d'espace à l’intérieur du tube vide, sans être serré ni trop lâche, vous avez besoin d’une taille de préservatif moyenne. Et si le tube est extrêmement serré au point d’être douloureux, vous appartenez à la taille large. Vous devriez aussi acheter quelques préservatifs divers (ou les obtenir gratuitement auprès de votre site de dépistage local) dans votre taille générale. Différentes marques possèdent des textures et des sensations uniques, amusez-vous donc à essayer de nouveaux préservatifs jusqu’à ce que vous trouviez ce qui vous convient le mieux.
Les préservatifs internes s’utilisent pour un rapport sexuel oral, vaginal ou anal. N’utilisez jamais le même préservatif plus d'une fois.
Voici d'autres conseils :
  1. Parlez avec votre partenaire de l’utilisation d'un préservatif.
  2. Achetez des préservatifs en polyuréthane ou en latex ou obtenez-les gratuitement auprès d'un site de dépistage local.
  3. Vérifiez la date d'expiration listée. Vérifiez la présence d’une bulle d'air dans le paquet. L'absence de bulle d'air compromet le préservatif. Jetez-le et obtenez-en un nouveau.
  4. Ouvrez le paquet soigneusement et prenez le préservatif.
  5. Utilisez un lubrifiant à base d'eau ou d’huile correct (selon le type de préservatif).
  6. Pincez le bout du préservatif en laissant un bout de 0,65 à 1,25 cm.
  7. Déroulez le préservatif sur toute la longueur du pénis. Continuez l’activité prévue. Si un préservatif se brise lors d’une relation sexuelle, retirez-le rapidement et remplacez le préservatif.
  8. Tenez la base du préservatif et retirez-vous de votre partenaire avec votre pénis encore en érection. Ceci réduit le risque d'échappement de fluides.
  9. Éliminez le préservatif correctement.
Les préservatifs internes (appelés également « préservatifs féminins ») s’utilisent à la fois pour les rapports sexuels vaginaux et anaux. N’utilisez jamais le même préservatif plus d'une fois.
Pour le rapport sexuel vaginal :
  1. Parlez avec votre partenaire de l’utilisation d'un préservatif.
  2. Achetez des préservatifs interne ou obtenez-les gratuitement auprès d'un site de dépistage local.
  3. Vérifiez date d'expiration listée.
  4. Ouvrez le paquet soigneusement et prenez le préservatif.
  5. Tenez le préservatif sur l’extrémité fermée, l’extrémité ouverte retombant. Prenez l'anneau interne flexible et pressez-le avec le pouce et le majeur pour le rendre long et étroit.
  6. Choisissez une position et insérez-le. Accroupissez-vous, levez une jambe, asseyez-vous ou allongez-vous. Insérez doucement l'anneau interne dans le vagin. Enfoncez l’anneau interne et dans le canal vaginal, pour le mettre en place. Poussez le préservatif aussi loin que possible, près de l’os pubien. Assurez-vous qu’il n’est pas tordu. L'anneau externe demeure en dehors du vagin.
  7. Continuez l’activité prévue. Guidez doucement le pénis de votre partenaire dans le vagin. Assurez-vous qu'il pénètre correctement. Lors de l'insertion du pénis qui occasionne une gêne, retirez le pénis et repositionnez l’anneau interne.
  8. Pour retirer le préservatif, tordez l'anneau externe et tirez doucement sur le préservatif. Ne jetez pas le préservatif dans les toilettes et ne réutilisez pas le préservatif.
Pour le rapport sexuel anal :
  1. Parlez avec votre partenaire de l’utilisation d'un préservatif.
  2. Achetez des préservatifs internes ou obtenez-les gratuitement auprès d'un site de dépistage local.
  3. Vérifiez date d'expiration listée.
  4. Ouvrez le paquet soigneusement et prenez le préservatif.
  5. Tenez le préservatif sur l’extrémité fermée, l’extrémité ouverte retombant. Prenez l'anneau interne flexible et pressez-le avec le pouce et le majeur pour le rendre long et étroit.
  6. Choisissez une position et insérez-le. Accroupissez-vous, levez une jambe, asseyez-vous ou allongez-vous. Insérez doucement l'anneau interne dans le rectum aussi loin que possible... Veillez à ce qu’il ne soit pas tordu. L'anneau externe demeure en dehors du rectum.
  7. Continuez l’activité prévue. Guidez doucement le pénis de votre partenaire dans le rectum. Assurez-vous qu'il pénètre correctement. En cas de l'insertion du pénis qui occasionne une gêne, retirez le pénis et repositionnez l’anneau interne.
  8. Pour retirer le préservatif, tordez l'anneau externe et tirez doucement sur le préservatif. Ne jetez pas le préservatif dans les toilettes et ne réutilisez pas le préservatif.
Visitez votre service de santé local, un site de dépistage, ou appelez le 1-800-332-2437 pour déterminer l’endroit où vous pouvez obtenir des préservatifs gratuits dans votre localité. Pour les résidents de l’Ohio de plus de 16 ans, la ligne directe offre l’option de commander des préservatifs gratuits sur notre site web. Les préservatifs sont expédiés à votre domicile dans un paquet discret. Nous expédions 25 préservatifs et 2 paquets de lubrifiant par paquet et une seule commande est possible par mois.

Rapport sexuel anal

Même si un rapport sexuel anal ne produit généralement pas une grossesse, il demeure très important d’utiliser un préservatif. L'anus n'a pas évolué naturellement pour être pénétré et la cavité anale possède une muqueuse plus fine. Elle est sujette à des déchirures lorsque vous n’utilisez pas de préservatifs ni de lubrifiant. Ces microdéchirures de la cavité anale mettent la personne beaucoup plus en danger de contracter le VIH et des IST en comparaison à d'autres activités sexuelles sans préservatif. Comme la cavité anale ne produit pas non plus sa propre lubrification (en fonction de l’activité hormonale), l’utilisation d'un lubrifiant à base d’eau réduit le risque de déchirure et d'inconfort prolongé après un rapport sexuel anal.
La cavité anale et la partie inférieure du rectum possèdent des niveaux de matière fécale bien moins importants que la plupart des personnes ne le pensent. Assurez-vous de laver l'anus, la zone génitale et vos mains à l’aide d'un savon antimicrobien avant et après une activité sexuelle. Même si vous vous êtes nettoyé(e) correctement, il demeure important de vous rappeler de ne transférer aucune bactérie ni fluide en passant directement d'un rapport sexuel anal à un rapport sexuel vaginal. Même les matières fécales microscopiques et les bactéries peuvent causer des infections orales, vaginales et oculaires. Pour prévenir des infections, changez de préservatif entre chaque activité et lavez-vous les mains.

Contraception

L'efficacité n’est pas le seul facteur important lors du choix de la méthode de contraception. Des facteurs tels que le coût, la couverture d'assurance, la disponibilité, la facilité d'utilisation, les effets indésirables potentiels et les croyances personnelles, jouent également un rôle. Les méthodes de contraception sont des sujets pour lesquels la discussion est encouragée, en particulier lorsqu'il s'agit de planification familiale. Demander l’avis d'un médecin pour éclairer vos discussions et prises de décision peut également apporter de la clarté et des renseignements utiles pour déterminer les méthodes les plus adaptées à vos besoins. Aucune méthode unique ne convient à toutes les personnes, et seuls les préservatifs protègent du VIH et des IST.
La pilule
La pilule est un contraceptif oral à prendre quotidiennement et dont les structures chimiques et les dosages hormonaux varient. Les deux hormones utilisées communément dans les contraceptifs oraux sont l'œstrogène et la progestine synthétiques. Selon la fabrication chimique de la pilule contraceptive prise, la personne peut avoir ses règles tous les mois, tous les quelques mois, ou pas du tout. L’utilisation de contraceptifs oraux est également efficace pour réduire l’acné, la perte de cheveux, le syndrome prémenstruel (SPM) et les saignements abondants.
L'anneau vaginal et le patch transdermique
NuvaRing et Ortho Evra sont deux méthodes contraceptives hormonales ne nécessitant pas la prise d'une pilule chaque jour. Elles utilisent toutes deux de l'œstrogène et de la progestine synthétiques comme pour la pilule et libèrent des hormones à travers la peau/le tissu. Les personnes qui utilisent ces méthodes ont leurs règles tous les mois à des périodes de temps définies.
Contraceptifs injectables
Depo-Provera (progestine) et Lunelle (progestine et œstrogène) sont des contraceptifs injectés par un fournisseur médical toutes les quatre à douze semaines en fonction de la composition hormonale.
L'implant
L’Implanon est de la taille approximative d'une allumette, est implanté sous la peau du bras supérieur, et libère l’hormone progestine. Il est inséré par un professionnel médical à l’aide d'un anesthésique local et son efficacité dure jusqu’à trois ans.  Remarque : il n’est pas toujours efficace pour les personnes dont le poids est 30 % supérieur à leur poids idéal médicalement, demandez conseil à votre médecin.
Barrières cervicales
Recouvrir le cervix permet de prévenir une grossesse. Le diaphragme, la cape cervicale, FemCap, et Lea’s Shield sont quatre méthodes communes empêchant le sperme de pénétrer dans l’utérus. Les barrières cervicales doivent être utilisées avec un spermicide.
Spermicide
Le spermicide est un produit chimique qui tue le sperme et est disponible en mousses, éponges, suppositoires, crèmes et gelées. Ces spermicides ne sont pas tous d’utilisation sûre avec les préservatifs et il est conseillé de lire le mode d'emploi avant l’utilisation d'un spermicide (voir à l’intérieur de l’emballage, varie selon les types).
Un dispositif intra-utérin (DIU, aussi appelés stérilet) est un petit objet en plastique qui est inséré dans l’utérus par un professionnel de santé. Les deux DIU disponibles actuellement sont ParaGard et Mirena. Paragard est un implant en plastique en forme de T dont la tige et les manches latérales cuivrées sont enveloppées d'un fil de cuivre. Il ne contient pas d’hormones et son efficacité dure 10 ans. Mirena est un implant en polyéthylène en forme de T qui contient un cylindre de progestine. Son efficacité dure 5 ans. Paragard et Mirena possèdent tous des fils plastiques attachés qui pendent à travers l’ouverture cervicale du vagin. Ces fils servent à vérifier le placement de l’IUD et faire en sorte qu’il n'a pas changé de place. Les personnes qui utilisent un IUD peuvent avoir des pertes, des règles moins importantes ou une absence de règles.
Il existe plusieurs raisons et circonstances pour lesquelles la pratique de relations sexuelles non protégées représente un risque de grossesse non désirée. La contraception d'urgence permet d'éviter une grossesse non désirée. La contraception d'urgence n’est pas une pilule contraceptive et n’interrompt pas une grossesse si l'œuf fertilisé s’est déjà attaché à la paroi utérine. Les pilules hormonales telles que Plan B et Next Choice utilisent des doses supérieures de progestine et d'œstrogène que les autres méthodes de contraception hormonales habituelles. Les méthodes non hormonales telles qu’Ella (pilule) ou l’insertion d’un DIU ParaGard sont également efficaces pour prévenir une grossesse. Toute personne de plus de 17 ans peut acheter Plan B ou Next Choice en la demandant à un pharmacien, même si le pharmacien n’est pas obligé légalement de délivrer une contraception d'urgence.
Les méthodes de connaissance du cycle de fécondité utilisent les signes de fertilité clinique pour prévenir ou planifier une conception.
Méthode des jours fixes
La méthode des jours fixes nécessite que la personne évite un rapport sexuel non protégé pendant douze jours au milieu du cycle menstruel. Un cycle menstruel de 26 à 32 jours. Il faut éviter un rapport sexuel non protégé entre les jours 8 et 19. Ces douze jours comprennent les jours entourant l’ovulation et représentent des variations temporelles potentielles. Les « colliers du cycle » sont une chaîne de perles à code couleur qui représentent les jours d'un cycle menstruel et permettent aux personnes de suivre leur cycles menstruels et de savoir quand elles peuvent et ne peuvent pas tomber enceintes. Plusieurs applications de smartphone sont disponibles pour suivre son cycle.
Méthode du mucus
La méthode du mucus détermine le moment de l’ovulation en surveillant les changements cycliques dans la couleur et la texture du mucus ou glaire cervical. Une personne peut « lire » son mucus en plaçant ses doigts à l’intérieur de son vagin pour noter la consistance des sécrétions.
  • Après une menstruation, certains jours secs se passent sans écoulement vaginal de la vulve.
  • Si l’écoulement est jaune ou blanc, il faut éviter un rapport sexuel non protégé.
  • Le mucus ovulatoire est clair, filandreux et visqueux. Il faut éviter un rapport sexuel non protégé.
  • Environ 4 jours après l'apparition du mucus ovulatoire et 24 heures après le retour d'un écoulement d'apparence trouble, on considère qu’un rapport sexuel non protégé est sûr dans le sens où il ne résulterait pas en une grossesse.
Méthode du calendrier
La méthode du calendrier est aussi appelée méthode rythmique. Cette méthode estime le temps durant le cycle d'une personne qui ovule et est fertile par l’utilisation d'un diagramme mensuel qui indique la longueur de ses cycles. Un diagramme doit représenter au moins six mois de données de cycle et idéalement une année de ces données.
  • Le premier jour de menstruation constitue le jour 1.
  • Pour déterminer les jours à haut risque durant lesquels il faut éviter un rapport sexuel non protégé, une personne soustrait le nombre 18 du nombre de jours de son cycle le plus court. Elle devrait alors soustraire le nombre 10 du nombre de jours de son cycle le plus long. Les jours situés entre le premier et le second nombre sont « les jours fertiles ».
  • Exemple : La longueur du cycle d'une personne varie entre 28 et 33 jours. Pour déterminer les jours où elle doit éviter un rapport sexuel non protégé, elle devrait soustraire le nombre 18 du nombre 28 (10), puis soustraire le nombre 10 du nombre 33 (23). Elle détermine que ses jours fertiles sont les jours 10 à 23 de son cycle.
Méthode de la température corporelle basale
La méthode suit les moindres changements de température du corps qui se produisent lors de l’ovulation et des jours hautement fertiles. Les changements hormonaux par rapport à l’ovulation augmentent généralement la température du corps de 0,2 degrés Fahrenheit/F. Des thermomètres ont été développés pour indiquer de manière efficace des périodes de haute fertilité.
Ces méthodes se sont avérées inefficaces pour empêcher une grossesse.
Allaiter
Même si le fait d'allaiter crée un changement hormonal qui retarde le début de l’ovulation, il n’est pas possible de savoir avec précision quand l’ovulation reprendra. L’ovulation se produit également souvent avant qu’une mère qui allaite ait à nouveau ses règles, ce qui fait qu'attendre les premières règles suivant la naissance n’est pas une manière efficace de prévenir une grossesse.
Retrait
Le retrait du pénis avant une éjaculation ne garantit pas que le sperme n’a pas été déposé. Le liquide pré-éjaculatoire se produit fréquemment sans que le partenaire insérant le pénis réalise que cela s’est passé. La méthode de retrait n’est pas fiable et réputée échouer plus souvent que les autres méthodes.
Douche vaginale
La pratique de douche vaginale après un rapport sexuel ne lave pas le sperme mais le pousse en fait plus profondément dans le vagin et l’utérus. Elle peut également irriter la muqueuse vaginale et causer une sécheresse lorsqu’elle est pratiquée souvent.
Hormonothérapie substitutive (HTS)
L’utilisation de l’hormonothérapie substitutive (HTS) n’est pas une méthode contraceptive efficace. Un risque de grossesse subsiste lors de la prise de HTS. Pour plus d'informations, consultez votre médecin de soins primaires.

Lubrifiants

On considère que les préservatifs sont la façon la plus fiable de réduire la transmission du VIH et des ITS, il est donc particulièrement important de choisir le lubrifiant correct lorsqu’on les utilise. L’utilisation de lubrifiants incorrects tels que la vaseline ou une huile minérale peut rompre et/ou faire désintégrer le préservatif lors de son utilisation, ce qui présente un risque plus important pour vous. De même, ne pas utiliser de lubrifiant lorsque vous utilisez un préservatif ou lors de rapports sexuels sans préservatif augmente la probabilité de déchirure (y compris des microdéchirures), ce qui présente un risque plus important pour vous.
Sûrs à employer avec des préservatifs
  • Lubrifiant à base d'eau ou de silicone
  • Aqualube
  • Astroglide
  • Glycérine
  • Tous les lubrifiants ID (excepté la crème ID)
  • Aloe­9
  • Gel lubrifiant H-R
  • Gel lubrifiant K­Y
  • Prepair
  • Sonde
  • ForPlay
  • Gynol II
  • Wet (excepté l'huile Wet)
  • DeLube
  • Spermicides
Non sûrs à employer avec des préservatifs
  • Crème Aldara
  • Huile pour bébé
  • Crème Cold cream
  • Huiles comestibles (végétales, d’olive, d’arachide, de maïs, de tournesol, de noix de coco, etc.)
  • Laits corporels
  • Huiles de massage
  • Huiles minérales
  • Gelée de pétrole/Vaseline
  • Alcool à friction
  • Matière grasse
  • Huiles et lotions de bronzage
  • Crème fouettée
  • Crèmes/suppositoires contre une levurose vaginale

Vivre avec le VIH

Vous êtes la même personne que vous étiez avant de recevoir votre diagnostic. C’est certainement la chose la plus choquante qui vous soit jamais arrivée, mais vous faites preuve de résilience et savez vous adapter ! Une fois que vous aurez franchi cette période difficile, vous ferez la même chose que les personnes qui vous ont précédé(e) et continuerez de mener votre vie. Procédez par étapes…
  1. Arrêtez-vous et respirez. Fermez les yeux, respirez profondément par le nez, puis expirez par la bouche. Concentrez-vous sur votre respiration et laissez à-votre l’esprit le temps de s'éclaircir. Souvenez-vous de cette bonne sensation et utilisez cette technique lorsque vous vous sentez bouleversé(e).
  2. Concentrez-vous sur le présent. À cet instant précis, votre imagination est votre pire ennemie. Vous pensez probablement à l’avenir et aux mauvaises choses qui pourraient se passer. Concentrez-vous sur le présent, car c’est le temps dont vous disposez. Il est impossible de changer le passé ni de contrôler le futur. Seul le présent est le temps où vous pouvez agir. Ce que vous faites maintenant peut permettre de donner forme à demain.
  3. Pardonnez-vous. Cessez de vous blâmer sur ce qui s’est passé. Cessez de blâmer la personne qui vous a donné le VIH/SIDA. Le blâme mène habituellement à la colère et la colère peut mener à la violence et la haine vers vous-même et vers les autres. Vous pardonner vous-même vous permet de commencer à guérir et vous permet également de pardonner les autres progressivement.
  4. Colère et vengeance. Les sentiments de colère et de vengeance vers les personnes qui auraient pu vous transmettre le VIH/SIDA peuvent mener à la violence et à la haine. Prenez conscience de ces sentiments puis laissez-les aller. N'agissez pas sur ces sentiments, mais discutez-en avec les autres qui sont passés par les mêmes sentiments que vous. Parlez à un conseiller, un travailleur social ou un gestionnaire de cas. Apprenez à pardonner !
  5. Construisez votre propre expérience. Chacun a une vie unique, a vécu des choses uniques, à travers des séries d'évènements uniques et des résultats uniques. Ne vous figez pas dans le récit vécu par d'autres personnes qui ont souffert du VIH/SIDA. Votre expérience est ce que vous en faites. Ce qui se passe dans le futur est unique, ce que vous faites maintenant peut permettre de donner forme à demain.
  6. Utilisez vos réseaux de soutien. Les réseaux de soutien sont des personnes de votre vie qui sont à vos côtés lorsque vous avez besoin d’elles et vous aident sans vous juger, ni vous sermonner, ni hésiter. Les réseaux de soutien prennent différentes formes selon les personnes. Ils peuvent être constitués par des membres de la famille, des amis proches ou un mélange des deux.
  7. Consultez un médecin. Nous vous recommandons de voir un spécialiste du VIH ou un médecin qui a de l’expérience dans le traitement des patients présentant un VIH. Vous pouvez choisir le médecin qui s’occupera de votre soin de santé. Prenez une décision basée sur leur expertise en matière de VIH et de votre niveau de confort avec cette même personne. La plupart des personnes souffrant de VIH/SIDA consultent un spécialiste des maladies infectieuses ou un spécialiste de l’immunologie. Les spécialistes seront sans doute au courant des traitements les plus récents contre le VIH/SIDA. Ne laissez pas la fierté ou l’embarras vous empêcher de dire à un médecin comment vous avez développé votre maladie. Votre santé à long terme est importante.
  8. Gérez le trop-plein d'informations. La plupart des gens réagissent de deux façons totalement opposées après un diagnostic. Ou bien ils évitent entièrement la mention du VIH/SIDA, ou bien ils recherchent, lisent et absorbent autant d’informations qu’ils le peuvent à propos du sujet. Visez le contrôle du flux d'informations. C’est-à-dire, déterminez de combien d’informations sur le VIH/SIDA vous avez besoin à un moment donné. Il vous appartient de fixer vos propres limites sur ce que vous pouvez gérer.
Il est important que vous bénéficiiez des services médicaux et sociaux dont vous avez besoin pour conserver un mode de vie sain. Prenez en charge votre soin de santé en demandant sincèrement aux professionnels de santé et de services sociaux ce dont vous avez besoin.

  Conseils pour obtenir les services dont vous avez besoin :
  • Obtenez toujours le nom et le numéro de téléphone d’une personne de contact.
  • Posez des questions si vous ne comprenez pas quelque chose.
  • Conservez une copie de tout
Connaître ses droits :
  • L'Americans with Disabilities Act (c.-à-d. la loi sur les Américains avec handicap) protège les personnes présentant un VIH de la discrimination (www.ada.gov).
  • En Ohio, personne ne peut dire votre statut VIH/SIDA à quiconque sans votre permission écrite.
  • Demandez à votre organisation de service de soins du SIDA locale de vous informer sur cette loi et d'autres lois.
De nombreuses ressources communautaires sont disponibles auprès des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Pour trouver des services de soutien près de chez vous, visitez notre page Trouver des soins et des services.
« Divulguer » c’est dire à quelqu’un que vous avez le VIH. Les personnes à qui parler de votre statut VIH et la manière de le leur dire est une décision complexe et personnelle. Bien qu’une divulgation ne soit jamais chose facile, il peut être utile de la planifier pour pouvoir la divulguer dans les meilleures conditions possibles.
  • Parlez aux personnes avec qui vous avez eu un contact sexuel.
  • Parlez aux personnes avec qui vous avez partagé des aiguilles/seringues.
  • Parlez à vos médecins et à d’autres prestataires de soins de santé pour vous assurer de recevoir le soin approprié.
Vous n'avez pas besoin de faire connaître votre séropositivité à vos famille, amis ou aux personnes en général. Toutefois, la plupart des personnes estiment que leurs proches leur apportent un soutien à la fois émotionnel et pratique.

Votre employeur n’a pas besoin de le savoir. Si vous choisissez de lui en parler, souvenez-vous que dans la mesure où vous effectuez votre travail, votre employeur ne peut légalement pas vous discriminer. Les personnes qui vivent avec le VIH sont protégées par l’Americans with Disabilities Act (www.ada.gov).

Dans la plupart des cas, le partage de votre statut de VIH est un choix personnel. Mais en ce qui concerne les relations sexuelles, il s'agit d'une exigence juridique. Selon la législation de l’Ohio [ORC 2903.11(B)], vous êtes tenu(e) de divulguer votre statut séropositif avant de sciemment exposer une personne ou de lui transmettre le VIH. Avoir une relation sexuelle (orale, vaginale ou anale) avec une personne sans lui faire connaître votre séropositivité est un crime de second degré. Même si vous êtes indétectable ou que vous ne transmettez pas le VIH à votre partenaire durant une activité sexuelle, vous pouvez quand même être poursuivi(e).

Rendez-vous sur https://www.seroproject.com pour plus d’informations sur la criminalisation du VIH.

Il n’existe pas une manière idéale d’en parler. Il est utile de se poser quelques questions avant votre divulgation.
  • Qu’est-ce que je veux dire et pourquoi je souhaite qu'une telle personne le sache ?
  • Combien suis-je prêt(e) à partager ou combien est-il/elle prêt(e) à entendre ?
  • Comment le fait de divulguer mon statut VIH m’affecte et comment cela affecte les personnes qui m’entourent ?
Prenez en considération le lieu où vous souhaitez que la divulgation se produise. Cela peut se passer chez vous, à la maison d'un(e) ami(e), ou dans un environnement de soins de santé où un soutien vous est déjà disponible. Vous pouvez aussi utiliser un site comme https://tellyourpartner.org/ qui informera anonymement vos partenaires sexuels de votre statut. Même s'il n’y a généralement pas de moment idéal, vous devez parler quand vous vous y sentez prêt(e) ou lorsqu’il est légalement nécessaire de le faire (par exemple, si vous allez participer à une activité qui pourrait transmettre le VIH.).

Si des enfants font partie de votre vie, il est important que vous vous demandiez la raison pour laquelle vous souhaitez le leur dire :

  • Seront-ils en colère si vous gardez le secret ?
  • Se doutent-ils de quelque chose ?
  • Avez-vous l'air malade ou vous sentez-vous malade ?

Les enfants peuvent réagir à la nouvelle d'un VIH de manières très diverses. Les enfants plus âgés peuvent être contrariés par le fait que vous ayez gardé le secret. Les enfants plus jeunes peuvent ne pas montrer leurs émotions car ils sont trop jeunes pour comprendre. Vous pouvez décider de leur dire seulement ce qu’ils sont prêts à entendre en fonction de leur âge.

N’oubliez pas que les enfants ont aussi besoin de soutien. Donnez-leur le nom d'un autre adulte à qui ils peuvent parler, comme une tante ou un grand-parent. Plusieurs livres et organismes sont disponibles et peuvent guider les familles touchées par le VIH où il y a des enfants.

Vous pouvez rester en bonne santé ou même améliorer votre santé en gardant votre système immunitaire fort. Un système immunitaire fort vous permet de combattre les infections et vous donne plus d'énergie. La meilleure façon de soutenir votre système immunitaire consiste peut-être à apporter des changements sains à votre mode de vie. Changer ses habitudes est difficile, mais les avantages peuvent rendre votre vie beaucoup moins stressante.

Bien manger Un régime sain vous donne la nutrition importante dont vous avez besoin pour maintenir votre poids et prévenir certains problèmes de santé. Manger des fruits, des légumes, des protéines, et des céréales ainsi que boire au moins 8 verres d'eau par jour permet à votre système immunitaire de fonctionner correctement. Pour un guide de bonne nutrition, veuillez visiter www.choosemyplate.gov. Souvent, beaucoup de personnes vivant avec le VIH éprouvent des difficultés à manger à certains moments. Contactez votre médecin si vous ressentez les symptômes suivants :
  • Perte d'appétit
  • Bouche et gorge douloureuses
  • Diminution du goût
  • Fatigue
  • Nausée
  • Diarrhée
Rester en forme Si vous n’avez pas coutume de vous exercer régulièrement, c'est un bon moment pour vous y mettre. Adoptez une nouvelle routine en douceur en commençant par une promenade de 20 minutes 3 jours par semaine. Augmentez la durée et la fréquence de vos entraînements pour pratiquer 45 minutes à une heure d’exercice 4 à 5 jours par semaine. Effectuez une combinaison d’exercices pour la force (tels que lever des poids ou faire des pompes), pour la souplesse (tels que le yoga) et pour l’endurance (tels que le jogging). Et bien sûr, parlez à votre médecin avant de commencer tout nouveau programme d’exercices. Pour plus d’informations pour rester en forme, veuillez consulter www.fitness.gov.

Grossesse et VIH/SIDA Si vous êtes enceinte ou pensez le devenir, il est important que vous demandiez plus d'informations à votre médecin et que vous sachiez à quoi vous attendre. La plupart des femmes souffrant du VIH/SIDA mènent des vies saines et ont des enfants en bonne santé. Toutefois, celles qui vivent avec le VIH sont à risque plus élevé de complications lors d'une grossesse. Des spécialistes des grossesses à haut risque sont à votre service pour vous aider à demeurer en bonne santé et mettre au monde des enfants en bonne santé. Faites en sorte de visiter Santé des femmes - Grossesse et VIH/SIDA. Cette page s’inspire du manuel ‘STEPS: living positive, being healthy’ (« ÉTAPES : vivre positivement, être en bonne santé ») du Service de santé de l’Ohio.

La __, c’est quoi?

Syphilis

Blennorragie:

Chlamydia: